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Libert d'association : il n'y avait de syndicat dans aucune des usines soumises l'enqute et la plupart des ouvriers interrogs ne savaient pas ce qu'est un syndicat. Dans une usine les ouvriers ont signal qu'il y avait eu une grve au printemps cause des arrirs de salaires non pays. A la fin la direction a pay les salaires ds mais tous les ouvriers qui avaient particip la grve ont t licencis.
Dans une autre usine, les ouvriers signalent qu'il y a eu plusieurs grves, la plupart pour des retards dans le paiement des salaires. Parmi ceux qui avaient particip la grve en avril, ce sont les hommes qui ont t renvoys. En dpit du nombre de grves qui avaient eu lieu dans l'usine, les ouvriers/res interrogs ne savaient pas ce qu'tait un syndicat et pensaient que le mot union pouvait signifier une assemble le matin. Dans une troisime usine, un vigile qui faisait circuler une ptition pour protester contre la mauvaise qualit de la nourriture a t immdiatement licenci. En octobre, plus de la moiti des employs d'une usine ont t obligs de se mettre en cong sans solde. Selon les ouvriers interrogs, c'est la mme chose qu'tre renvoys. Lorsque les nouvelles commandes arrivent, la direction crit soit-disant aux ouvriers pour leur demander de reprendre le travail, cependant ils sont traits comme les nouvelles embauches. Dans une autre usine les employes signalent que si une ouvrire dmissionne, elle doit faire une croix sur les salaires ds et n'est pas autorise rcuprer ses affaires personnelles dans le dortoir. Au moins une usine sous-traite illgalement des commandes Disney dans d'autres usines. La plupart des ouvriers/res interrogs ne connaissaient pas le code de conduite Disney. Il tait affich dans seulement 3 usines. Les ouvriers/res qui l'avaient vu ou en avaient entendu parler n'taient en gnral pas au courant de son contenu et de ses buts Les ouvriers/res interrogs ont parl de visiteurs dans les usines, mais sans savoir qui ils sont, acheteurs, reprsentants de Disney, contrleurs Disney ou fonctionnaires du bureau du travail. Aucun des ouvriers/res n'a parl a des visiteurs ou vu d'autres leur parler. Ils ont signal qu'ils avaient peur de parler aux visiteurs parce qu'ils n'avaient pas de garanties qu'ils ne seraient pas punis pour a. Les ouvriers/res de 2 usines ont signal que leurs usines sont nettoyes de fond en comble avant l'arrive de visiteurs. Les ouvriers/res de 3 usines ont parl de double comptabilit pour les salaires, de falsification des cartes de pointage pour dissimuler les heures supplmentaires travailles et/ou d'ouvriers/res obligs signer de fausses fiches de paye. Dans 2 usines on donnait aux ouvriers/res un jeu de rponses-type et on les entranait rpondre aux questions des visiteurs. Des ouvriers/res d'une troisime usine ont dit qu'ils taient menacs de licenciement s'il ne rpondaient pas aux questions correctement . Des ouvriers d'une de ces usines ont dit que la direction les avait avertis de ne rien dire de ngatif aux visiteurs. Dans une usine, les ouvriers/res ont signal que les jeunes ouvriers taient retirs de l'usine avant l'arrive des visiteurs. © Transnationale
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