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Nombreux sont ceux qui ont dnonc le manque de civisme et les votes 'extrmistes' d'une grande partie de l'lectorat franais lors des dernires consultations lectorales. Voici quelques-unes des affaires qui ont certainement contribu au rejet de la classe politique en gnral.
L'affaire Le Pen et les 'chambres gaz' : CONSENTEMENT A L'HORRIBLE, BANALISATION D'ACTES JUGES CONSTITUTIFS DE CRIMES CONTRE L'HUMANITE Arrt (de rfr confirmatif) de la cour d'appel de Versailles du 28 Janvier 1988, arrt de la cour de cassation du 11 octobre 1989 (pourvoi de Le Pen rejet) : sanction des propos tenus par Le Pen l'mission Le grand jury RTL- Le Monde du 13 septembre 1987 par lesquels Le Pen avait mis en doute l'existence des chambres gaz, les considrant comme un point de dtail . Deux jugements, sur le fond, du tribunal de grande instance de Nanterre des 11 janvier et 23 mai 1990 et un arrt de la Cour de Versailles du 18 mars 1991 : pour assertion coupablement choquante et elle-mme iontolrable . La justice a considr qu'il y avait atteinte trs grave au souvenir, au respect et la compassion dues aux survivants du gnocide et de leurs familles . L'affaire du maire socialiste Jean Michel Boucheron : Le 29 octobre 1989 une information judiciaire est ouverte suite un rapport de la chambre rgionale des comptes de Poitou-Charentes sur la gestion de Jean-Michel Boucheron, maire (PS) d'Angoulme. Condamn en 1997 et en 1999, JM Boucheron s'est enfui en Argentine pendant 5 ans. L'affaire Jacques Mdecin : En novembre 1989, Jacques Mdecin, maire de Nice lu depuis 1966, se voit inculper pour "dlit d'ingrence". Il dmissionne en septembre 1990 et et fuit la ville de Nice. D'autres inculpations vont suivre et Jacques Mdecin, rfugi en Uruguay puis extrad fin 1994, est condamn trois reprises de la prison ferme. Il dcde 17 novembre 1998. L'affaire URBA : Lors d'une enqute le 8 janvier 1991 sur un accident du travail mortel, le juge d'instruction du Mans Thierry Jean-Pierre interroge un ancien responsable socialiste qui affirme que plusieurs bureaux d'tudes, notamment la socit URBA, percoivent des commissions auprs d'entreprises dsireuses d'obtenir des marchs publics. Thierry Jean-Pierre diligente une perquisition au sige du PS et en mars 1996, Henri Emmanuelli, ancien trsorier du PS, est condamn 18 mois de prison avec sursis. L'affaire Michel Noir-Pierre Botton : Pierre Botton, gendre du maire (RPR) de Lyon Michel Noir et homme d'affaire, est inculp le 14 novembre 1992 pour avoir fait bnficier de 'largesses' de nombreuses personnalits. En mars 1993, Michel Noir est inculp puis, en avril 1995, condamn 15 mois de prison avec sursis. Michel Noir est galement mis en cause dans l'affaire des comptes en Suisse, aliments par des entreprises ayant remport des marchs publics Lyon. L'affaire VA-OM : En mai 1993 le club de Football de Valenciennes met des rserves sur la rgularit de la rencontre Marseille-Valenciennes. Bernard Tapie, prsident de l'OM depuis 1986, est accus d'avoir 'achet' plusieurs joueurs de Valenciennes pour pouvoir protger son quipe qui prparait alors la finale de la Ligue des champions. En novembre 1995, Bernard Tapie se voit condamn deux ans de prison, dont huit mois ferme. L'affaire des HLM de Paris : Le 20 janvier 1994, les services fiscaux signalent au parquet de Crteil l'mission de factures "fictives". Un des bnficiaires prsums serait Jean-Claude Mry, financier occulte du RPR. Dans une dclaration posthume enregistre sur cassette vido, M. Mry, dcrit le trucage des marchs de l'office HLM de Paris et soutient avoir remis des fonds en espces Jacques Chirac, alors maire de Paris. Le Eric Halphen qui mne l'enqute est dssaisi en octobre 2001 et c'est le juge Armand Riberolles qui se voit confier le dossier. L'affaire Michel Mouillot : Le 20 avril 1994, Michel Mouillot, maire (UDF-PR) de Cannes de 1989 1997, est galement inculp dans l'affaire Botton. Plac en dtention provisoire aprs avoir t mis en cause dans deux affaires de "corruption" en 1996, ce dernier se voit accus d'avoir touch des pots-de-vin provenant des dirigeants de deux casinos cannois. Le Pen et la torture en Algrie : La cour d'appel de Rouen confirme le 17 Fvrier 1997 l'arrt de la cour d'appel de Paris qui a dbout Le Pen en estimant qu'il n'avait pas t diffam par Michel Rocard lorsque celui-ci a dit que Le Pen avait pratiqu la torture en Algrie. L'affaire Maurice Arreckx : Le juge toulonnais Thierry Rolland demande le 5 juillet 1994 l'arrestation du maire de Toulon, Maurice Arreckx. Fin 1997, ce dernier est condamn quatre ans de prison, dont deux avec sursis, pour avoir peru 2 millions de francs de pots de vin d'une filiale de l'ex Compagnie Gnrale des Eaux. Libr en aot 1998 pour raisons de sant, la justice le condamne nouveau en juin 2000 trois ans de prison ferme. L'affaire ELF : Au mois d'aot 1994, la juge Eva Joly est se voit confier l'enqute sur des dtournements de fonds commis au prjudice du groupe Elf Aquitaine, estims 460 millions d'euros. Ce dossier 'brlant' a notamment provoqu les mises en examen de l'ex PDG du groupe Lok Le Floch-Prigent, et de son bras droit Alfred Sirven, (en fuite aux Philippines jusqu'en fvrier 2001). Paralllement, d'autres enqutes sont ouvertes, portant sur la vente par Thomson de frgates Tawan en 1991 et le versement de salaires de complaisance sur des comptes bancaires en Suisse, via Elf Aquitaine International (EAI). Roland Dumas, Prsident du Conseil constitutionnel est mis en cause dans l'affaire et dmissionne en fvrier 2000. Son amie, Christine Deviers-Joncour, avait peru des fonds d'Elf. Il est condamn deux ans et demi de prison - dont six mois ferme - en mai 2001. L'affaire Alain Carignon : Le 25 octobre 1994, l'ancien directeur de cabinet du maire de Grenoble, Patrick Thull, rvle l'existence d'un "pacte de corruption" entre le maire Alain Carignon et La Lyonnaise des eaux. Ministre de la communication du gouvernement Balladur, Alain Carignon donne sa dmission. Alain Carignon et les autres intervenants de l'affaire seront condamns des peines de prison le 9 juillet 1996. Lire la suite
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